Journal d’une grossesse ❤ -#partie 1
Bientôt au terme de ces 9 mois de grossesse, je peux désormais mettre des mots plus facilement sur mes émotions à chaque étape, chaque trimestre de cette étape de vie.
Je partage avec vous ces mots car je suis sûre de ne pas être la seule à avoir ressenti cela. Et qu’il est important de partager tout cela dans la bienveillance.
1er trimestre, le yoyo des émotions
Pour mon 1er trimestre, j’ai ressenti un mélange de joie à la découverte de ma grossesse et en même temps de frustration de ne pas pouvoir le partager à la terre entière. J’avais un besoin de partager, d’exploser de joie et de dire que j’allais devenir maman. Et pourtant, je ne l’ai pas fait par peur qu’il arrive quelque chose à bébé. Avec du recul, je ne ferai plus cela.
Car en parallèle, il faut commencer à chercher une maternité. Et quand on a un projet naturel sans péridurale, avec idéalement un travail et accouchement dans l’eau, c’est super galère à trouver. La France est tellement en retard à ce sujet. On s’est moqué de moi, m’a demandé si j’étais vraiment sûre de ne pas vouloir de péridurale, m’a dit que je changerai d’avis, que j’allais devoir me battre contre l’anesthésiste. Heu non, hors de question !!!! Le découragement et la peur de ne pas voir ce rêve se réaliser m’ont envahis.
JE SUIS ACTRICE DE MON ACCOUCHEMENT. JE DÉCIDE DE CE QUE JE VEUX, CE QUI EST LE MIEUX POUR BÉBÉ ET MOI. TEL EST MON MANTRA.
A toutes ces émotions, une invitée surprise a pointé le bout de son nez. Et je suis sûre que beaucoup de mamans la ressentent cette émotion: la culpabilité. Je me sentais coupable de pleurer, d’avoir peur, de ne pas savoir et que mon bébé ressentent tout cela. Je me sentais coupable de lui transmettre cette mauvaise énergie. J’avais beau lui expliquer que je pleurais pour telle ou telle raison mais arfff. Sacrée culpabilité ! Et puis, avec les semaines, c’est passé. Ne vaut-il pas mieux une maman qui pleure, exprime ses émotions et les explique à bébé qu’une maman qui intériorise tout. Au risque de créer des déséquilibres…
1er trimestre, mes choix
Mon accouchement, c’est comme ma santé. J’en suis responsable et actrice principale. Depuis que l’Ayurvéda fait partie de ma vie, je décide en conscience de ce que je mange et en connaît l’impact sur mon corps. Alors, il est naturel pour moi d’en faire de même pour cette étape de vie si importante qu’est la grossesse puis l’accouchement.
Trouver une maison de naissance est quasiment mission impossible, il y en a encore très peu en France. Il faut avoir la chance de vivre à côté. Ce n’est pas mon cas. Et, je ne me sentais pas assez confiante pour accoucher à domicile pour une 1ère expérience. C’est à force de recherche, de questionnement, d’échange que j’ai trouvés la même semaine la maternité et la doula pour mon projet. Un tel soulagement et excitation de savoir que ce que je voulais le plus allait devenir réalité.
A partir de là, tout s’est déroulé naturellement. L’Univers m’a entendu. Et j’en suis tellement reconnaissante.
To be continued …